La culture intensive en champs offre de hauts rendements mais exige le recours à l’irrigation, aux pesticides et aux engrais chimiques. Emportés par les eaux de ruissellement, ces produits contaminent les sols et les nappes phréatiques.
La culture traditionnelle sous couvert forestier – à l’origine, les caféiers sont des plantes de sous-bois – est plus respectueuse de la biodiversité. Les grands arbres protègent les caféiers et le sol des intempéries et abritent une flore et une faune bien plus variée. En plus, leurs feuilles mortes procurent un paillis végétal qui limite la pousse des herbes indésirables et nourrit la terre.